noirceur

étouffer par les lignes de force, je marche à l’aveugle dans ce couloir, tétaniser par les ombres, je tremble pourtant sous les regards, aveuglé par le noir, j’ai peur du chemin, asphyxier par le grain de l’atmosphère, je respire mes cauchemars, affolé par le silence, je voudrais ne pas courir, épuisé par ma course éperdue, il ne me reste plus qu’à photographier sans fin ce rêve de noirceur qui va peut-être m’engloutir.

d’après la photo Darkness du photoblog chambrenoire

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