le rêve est trop précis, éléments éparpillés dans un plateau de cinéma, ma vie tangue, je cherche le faux du vrai, s’enivrer de films, il paraît que j’ai fait des décors, il paraît que je fais de la figuration, il paraît que j’ai perdu la mémoire, je marche au milieu de ces décors, n’y reconnaissant rien de moi, ma vie est un décor, vide et factice, est-ce qu’il y a de vrais maisons quelque part? mon ombre n’existe que dans ce monde artificiel, au-delà des projecteurs je suis un ectoplasme, je cherche mon corps, l’autre jour j’ai tellement ri que la pluie s’est arrêtée, encore une facétie du machiniste, est-ce qu’on se réveille un jour de n’avoir pas vécu?
d’après le photoblog Mystery Me, inspiré de la photo Atonement