C’est sa faute
le père Noël qui n’existe plus,
elle m’a pétrifié de ses yeux
sa robe verte comme un linceul végétal voulait nous engloutir
nounours et moi
son corps brillant nous hypnotisait
cette sensualité morbide cherchant à survivre
devint une image obsédante
luttant contre l’engloutissement
ma main se heurte indéfiniment sur la vitrine
impossible caresse
qui me fait marcher toutes les nuits dans les rues saturées de fantômes
j’ai perdu mon nounours
j’ai perdu mon rire
j’ai perdu mon avenir
d’après la photo vitrine de noël du photoblog troisièmeoeil
Merci pour ces mots.