toute la journée, je me suis gorgé de vent, j’ai regardé passer les oiseaux, les hommes, les pollens, les cercles et les rêves, l’euphorie coulant du vent a éveillé la furie de mes actions circulaires, ma rage a fait renaître la poésie du moulin à vent, si longtemps fossile, et maintenant sa roue tourne, mon rire dément salut la vibration de ses ailes, je cours autour avec l’appareil photo, saisir le mouvement giratoire de ma folie, le vent n’est que l’ivresse des idées cherchant à renverser le monde.
d’après le photoblog terminal715, inspiré de la photo Screen shot