plus je marche,
plus je monte,
plus je me sens léger, inconsistant,
frèle fremissement enveloppant
rêve léger d’être nuage
flotant informe au-dessus du vide
voir virevoleter les cerfs-volants
se débatant impuissant d’aller si haut
l’air ivre, je chante contre le vent
si seul à siffler ma folie
avant de s’évanouir mon corps suspendu
cherche à capter le courant assentionel
légère dérive du cerveau si peu oxygéné
il suffirait de glisser sur l’air frais.
d’après le photoblog JENRIKS24hphoetry, inspiré de la photo fresh air