Après la guerre, après les morts,
après les fusillades, j’ai fait des rêves
des peurs paniques, courir pour ne pas mourir
partout des chaises vides,
exténué, ivre de mes absences,
mes cris font trembler les murs
j’ai fait des rêves, des peurs paniques,
mourir de ne pas pouvoir s’asseoir,
s’allonger à la verticale et
attendre la dernière fusillade
qui réveille l’angoisse de ne
jamais se réveiller.
d’après le photoblogue de Line Lamarre, inspiré de la photo Ne plus tenir sur ses pattes.