A la recherche de mon esprit, je photographie mon oeil, je n’y trouve que vaines pensées et goût pour la frivolité, dans l’heure grave qui m’accable, rien del’ambiance, affliction effacée , rien du cri bloqué dans mon coeur, juste un maelström de mots, peut être inutile, trop indiffèrent aux tremblements intérieurs, pensées mal maîtrisées
mais au fond de l’oeil, le sable racle sa cornée, creusant des paysages fatigués et violents,
cette douleur insensible au vent chaleureux et à l’indolence de l’océan apaisé.
d’après le photoblog de Ian Bramham, inspiré de la photo Sardinia 4