Les mots qu’on n’ose dessiner s’effacent
automatiquement
ombre des pensées
Ma vie prend un goût de bleu
innachevé
Ces lettres en équilibre sont les griffes
labourent mes remords
Ma vie perd son relief sans la photo
instants saisis d’instants
sitôt disparus
donnant la seule saveur poétique
attente infinie
se dissoudre dans la couleur
oublier
d’après Irregular, journal laboratoire – photoblog d’Ernesto Timor, inspiré de la photo automatiquement