(…)violence en toi en toi la fuite sans cesse loin de la boue loin de ton coeur apeuré les yeux fermés si clos si enclos si tellement enfermés définitivement enfermés sur le chemin vers non vers non tu n’oses non non le chemin du non enfermé si clos la boue glisse tu es loin comme perdu dans ton coeur qui refuse la Lune oui dans ma main il y avait la Lune ouvre si tu ouvres la Lune vient dans tes yeux si tu n’étais pas non un coeur blessé de frayeur effrayé de sa propre frayeur arrêtes non stop tout non accordes ton coeur au petit vent aucune frayeur n’empêche la marche je tombe j’embrasse la boue nous relie non notre lit la marche te rattrape jambe blessée faiblit à ta suite le coup fut rude non partir tu me fais faire des ronds air dans l’air extrême vif des ronds vifs pour vivre marcher vivant jusqu’à ton visage non mes yeux non ne voient plus plein de sang mes yeux brouillés de rouge amour couleur passion de rage rouge ma passion pour tes yeux bleus non pas vide ils ne sont pas vides devenus vides ils sont ils le sont dans le sang marcher encore un peu loin être loin
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