Je ne parvenais plus à rêver, ma tête vide promenait ses yeux dans un monde grisâtre, quelques visages qui passent ne rassure pas ma peur de solitude, je voudrais pouvoir oublier cette lumière, ce halo aveuglant qui m’empêche de revenir en arrière, la réalité n’était même pas insupportable, je ne sentais aucune culpabilité, simplement j’aurais tant aimé comprendre cet enchaînement qui enfermait définitivement mes pensées au point d’être pire que toutes les obsessions
d’après le photoblog caffeine+, inspiré de la photo Street Motion, Sapporo, Hokkaido, Japan, 2010