chaque fois que je sentais son absence
je fermais les yeux
imaginant une photo d’elle
et son image mélancolique s’efface peu à peu
telle la voile d’un bateau
qui s’enfuit au loin
faseillant sous le vent
les yeux ouverts
son absence me brûle violemment.
d’après le photoblog brisedemer, inspiré de la photo Absence
c’est un peu comme
« le banc au fond de l’allée »
—
Au fond de l’allée, il y a un banc
C’est là, souvent, que je m’arrête , et attends
Près d’une murette , recouverte de mousse
Des parterres de fleurs, puis , une herbe douce
Arrête-toi, au fond de ce jardin,
Et que de nouveau, hier soit demain !
Je revois ta silhouette, pleine de grâce
Dans mon souvenir imprégnée, qui passe
Et joue avec les cerisiers en fleurs
L’ombre et la lumière, en fraîcheur
Mais tu ne reviendras plus,… dans l’attente
Je ne fais que compter , les heures lentes
Invoquer les souvenirs, prendre tes mains
Inverser le couplet et les refrains
Remonter le cours du temps, et ses jours
Qui imprimaient les pas, de l’amour
C’est mon coeur, qu’il faudrait prendre à témoin
A crier , pour te savoir vivante, même loin
Il n’y a plus, dans ce jardin, que mes traces
Et sur le sol, lentement s’aventure, une limace.
RC – 14 avril 2012
encore un bel écho 😉