Le front couvert de sueur, elle est allongée sur le sol en bois de la terrasse. L’odeur de la terre chauffée par le soleil apaise sa folie. Tout à l’heure, elle dansait en évitant les taches d’ombres et de couleur éparpillées autour de la maison. Elle sautait de plus en plus haut pour attraper les nuages qui glissaient dans le ciel. Au tintement des cloches des vaches, elle s’est figée net, l’élan brisé par une peur panique. Elle s’est alors mise à tourner comme une toupie… jusqu’à s’écrouler sur le sol. Maintenant, elle attend pour bouger le cri-cri des grillons.