s’enfuir à mots ouverts

Ne pas suivre le froid blanc
s’enfuir à mots ouverts
l’oiseau n’a plus de graines
mais il mange des poèmes.

(journal des mots n°195 / 7 décembre 2014)

les mots ne sont jamais paresseux

S’en méfier
Les mots ne sont jamais paresseux
au détour d’une phrase
l’air de rien
ils vous saisissent à la gorge
et bousculent sans façon votre cœur
et l’émotion persiste comme un coup de soleil.

(journal des mots n°188 / 20 avril 2014)

Pivoine

Pivoines

Je voulais lui offrir une fleur. Je voulais que chaque pétale soit des mots doux. Je voulais que son parfum lui embrasse doucement le nez. Je voulais mettre une lumière rosée sans son intérieur terne. Je voulais qu’elle pense à moi chaque fois qu’elle regarderait cette fleur. Je voulais qu’elle pense à moi autrement que comme l’ami de toujours.

Il a fallu qu’elle meure avant que je la lui offre !
La voilà fleur fanée dans le journal.

(art postal envoyé le 16/10/2012)