Ne pas attendre l’hécatombe
crier les mots fous
qui rendent heureux
les âmes simples.
(journal des mots n°196 / 22 février 2015)
île de mots…
Ne pas attendre l’hécatombe
crier les mots fous
qui rendent heureux
les âmes simples.
(journal des mots n°196 / 22 février 2015)
Ne pas suivre le froid blanc
s’enfuir à mots ouverts
l’oiseau n’a plus de graines
mais il mange des poèmes.
(journal des mots n°195 / 7 décembre 2014)
D’un souffle affolé
Les mots sont peut être des anges
qui tracent en zigzag
la possibilité d’un envol.
(journal des mots n°192 / 29 mai 2014)
Reflets sur un mur blanc
Les mots ont cessé de nous observer
Toutes grimaces oubliées
Ils ne nous laissent que l’incertitude.
(journal des mots n°193 / 9 juin 2014)
entre fou et flou
il y a l et les mots incertains
ceux qui tonnent
au-dessus du poème.
(journal des mots n°191 / 18 mai 2014)
Bulles sous les nuages
les mots se crispent sous la plume
il suffirait d’un mot perdu
et la peau s’effilocherait.
(journal des mots n°190 / 27 avril 2014)
Quand on écoute
les mots savent nous dire
avec leurs caresses
le bruit des autres.
(journal des mots n°189 / 21 avril 2014)
S’en méfier
Les mots ne sont jamais paresseux
au détour d’une phrase
l’air de rien
ils vous saisissent à la gorge
et bousculent sans façon votre cœur
et l’émotion persiste comme un coup de soleil.
(journal des mots n°188 / 20 avril 2014)
Je voulais lui offrir une fleur. Je voulais que chaque pétale soit des mots doux. Je voulais que son parfum lui embrasse doucement le nez. Je voulais mettre une lumière rosée sans son intérieur terne. Je voulais qu’elle pense à moi chaque fois qu’elle regarderait cette fleur. Je voulais qu’elle pense à moi autrement que comme l’ami de toujours.
Il a fallu qu’elle meure avant que je la lui offre !
La voilà fleur fanée dans le journal.
(art postal envoyé le 16/10/2012)