Reflets sur un mur blanc
Les mots ont cessé de nous observer
Toutes grimaces oubliées
Ils ne nous laissent que l’incertitude.
(journal des mots n°193 / 9 juin 2014)
île de mots…
Reflets sur un mur blanc
Les mots ont cessé de nous observer
Toutes grimaces oubliées
Ils ne nous laissent que l’incertitude.
(journal des mots n°193 / 9 juin 2014)
entre fou et flou
il y a l et les mots incertains
ceux qui tonnent
au-dessus du poème.
(journal des mots n°191 / 18 mai 2014)
Bulles sous les nuages
les mots se crispent sous la plume
il suffirait d’un mot perdu
et la peau s’effilocherait.
(journal des mots n°190 / 27 avril 2014)
Quand on écoute
les mots savent nous dire
avec leurs caresses
le bruit des autres.
(journal des mots n°189 / 21 avril 2014)
S’en méfier
Les mots ne sont jamais paresseux
au détour d’une phrase
l’air de rien
ils vous saisissent à la gorge
et bousculent sans façon votre cœur
et l’émotion persiste comme un coup de soleil.
(journal des mots n°188 / 20 avril 2014)
Je voulais lui offrir une fleur. Je voulais que chaque pétale soit des mots doux. Je voulais que son parfum lui embrasse doucement le nez. Je voulais mettre une lumière rosée sans son intérieur terne. Je voulais qu’elle pense à moi chaque fois qu’elle regarderait cette fleur. Je voulais qu’elle pense à moi autrement que comme l’ami de toujours.
Il a fallu qu’elle meure avant que je la lui offre !
La voilà fleur fanée dans le journal.
(art postal envoyé le 16/10/2012)
Oublier les mots
quand dire n’est plus possible
la peur s’installe
il ne faut pas laisser s’enfuir
le reste des sens.
(journal des mots n°187 / 18 avril 2014)
Fukushima
Un seul mot et tout est dépeuplé
Fukushima
Un seul mot nous rend muet
Fukushima
Un seul mot pour un vide qui s’installe
effarement et déréliction
Remember Fukushima
c’est tout ce qui nous reste
à notre vocabulaire qui s’est appauvri.
(journal des mots n°186 bis / 9 mars 2014)
Fuyant la nostalgie
les mots dessinent la vie
celle gorgée des désirs
et apaisée dans la contemplation
échos de nos contradictions.
(journal des mots n°186 / 9 mars 2014)