Les mots s’accrochent à l’été
qui passe
mais n’oublient pas
l’insouciance de l’enfance.
(journal des mots n°168 / 6 juillet 2013)
île de mots…
Les mots s’accrochent à l’été
qui passe
mais n’oublient pas
l’insouciance de l’enfance.
(journal des mots n°168 / 6 juillet 2013)
Parce qu’ils ont une forme impossible
les mots sont les cicatrices
de nos rêves.
(journal des mots n°167 / 29 juin 2013)
Quand il manque
un grain de folie
les mots s’égarent
dans les plis de la tristesse.
(journal des mots n°166 / 28 juin 2013)
Imprévu comme ce rayon de soleil,
les mots nous attrapent soudain
et quand la panique est passée
la phrase se pose d’un souffle.
(journal des mots n°165 / 27 juin 2013)
Une villa mon rêve (même rose) n’a jamais été l’une de mes lubies. Quitte à rêver, je préfèrerais bâtir une œuvre plutôt qu’une maison mais quelques messages sur un blog n’en sont les fondations. Écrire reste un rêve.
En tant que lecteur, j’aime savourer les mots, mâcher les phrases, décortiquer les paragraphes. Je ne me contente pas de lire des yeux, quand c’est possible je lis à haute-voix. Tous les sens se mettent au service du sens.
Et pourtant la jouissance la plus totale surgit devant l’illisible. Je vois bien qu’il s’agit d’un texte mais si l’écriture, la langue ou l’état physique du support en empêche la lecture, alors le rêve peut reprendre place, l’imagination s’ouvrir…
François Le Niçois sur des photos de Xavier Galaup
Vase communicant avec Vu du balcon
Les mots se lassent
et s’en laisse pas compter
attacher à la petite lueur
dans nos yeux qui les lisent.
(journal des mots n°164 / 22 juin 2013)
Le mot libellule se souvient de moi
quand il recommande au vent
de déposer avec les pollens
l’essence des rêves.
(journal des mots n°163bis / 19 juin 2013)
Nul ne sait
les mots dévastés
incapables de s’accrocher
quand passe l’inspiration
à la phrase qui s’efface dans la main.
(journal des mots n°163 / 19 juin 2013)
Déchirer l’écorce des mots
sous leur peau on peut trouver
le parfum de nos destins
jamais réalisés.
(journal des mots n°162 / 15 juin 2013)
Sous l’ombre du tango
le bandonéon chante la douleur juste avant les mots
et quand le violon s’arrête dans un souffle
les regrets deviennent une note légère
de celle qui passe presque inaperçue.
(journal des mots n°161 / 2 juin 2013)