Vases communicants – Le rêve – François Le Niçois

Villa Rêve

 

 

 

Une villa mon rêve (même rose) n’a jamais été l’une de mes lubies. Quitte à rêver, je préfèrerais bâtir une œuvre plutôt qu’une maison mais quelques messages sur un blog n’en sont les fondations. Écrire reste un rêve.

 

 

 

 

 

 

 

 

SalondeTheLondon

 

 

 

En tant que lecteur, j’aime savourer les mots, mâcher les phrases, décortiquer les paragraphes. Je ne me contente pas de lire des yeux, quand c’est possible je lis à haute-voix. Tous les sens se mettent au service du sens.

 

 

 

 
VitrineMusee

 

 

Et pourtant la jouissance la plus totale surgit devant l’illisible. Je vois bien qu’il s’agit d’un texte mais si l’écriture, la langue ou l’état physique du support en empêche la lecture, alors le rêve peut reprendre place, l’imagination s’ouvrir…

 

 

 

 

 

 

 

François Le Niçois sur des photos de Xavier Galaup

Vase communicant avec Vu du balcon

Vases communicants

les mots se lassent

Les mots se lassent
et s’en laisse pas compter
attacher à la petite lueur
dans nos yeux qui les lisent.

(journal des mots n°164 / 22 juin 2013)

les mots dévastés

Nul ne sait
les mots dévastés
incapables de s’accrocher
quand passe l’inspiration
à la phrase qui s’efface dans la main.

(journal des mots n°163 / 19 juin 2013)

le bandonéon chante la douleur juste avant les mots

Sous l’ombre du tango
le bandonéon chante la douleur juste avant les mots
et quand le violon s’arrête dans un souffle
les regrets deviennent une note légère
de celle qui passe presque inaperçue.

(journal des mots n°161 / 2 juin 2013)