Enveloppé par la voix
les mots dansent lentement
l’émotion qui envahit
la joie gagne sur l’incertitude
(journal des mots n°78 / 9 mai 2012)
île de mots…
Enveloppé par la voix
les mots dansent lentement
l’émotion qui envahit
la joie gagne sur l’incertitude
(journal des mots n°78 / 9 mai 2012)
Trop longtemps oubliés
les mots font des catastrophes
quand insensibles à la caresse
ils ne savent plus rêver les corps
(journal des mots n°77 / 8 mai 2012)
Doux délire qui strie jusqu’à la pierre
avec une infini lenteur
je perds mes repères
se volatiliser dans l’écho
aucune souffrance
à peine ce petit mal être
qui s’accroche à la mélodie
impossible de saisir
le souffle continu
d’après le morceau Oblivion d’Astor Piazzolla, interprété par Gidon Kremer
A la recherche de soi
les mots se raturent
esquissant par trop de creux
un portrait en renoncement.
(journal des mots n°76 / 5 mai 2012)
Les pieds dans le sable
les mots gorgés d’embruns
soupoudrent de souffre
nos rêves bleus.
(journal des mots n°75 / 2 mai 2012)
sur la pierre
la vie est plus étrange
et le temps se suspend
quand les nuages s’enfuient
il ne faut pas mourir sur le pont d’Osaka
d’après le photoblog My Rainy Days, inspiré de la photo Osaka jo kouen
le poète éperdu se demande
de quel bois sont fait les mots
quand ils n’enflamment plus son stylo
laissant les phrases en friche.
(journal des mots n°74 / 1er mai 2012)
Sur la plage,
laissez la place aux mots érotiques
ceux qui grisent
le vent qui passe.
(journal des mots n°73 / 30 avril 2012)
tomber amoureux d’une ombre
qui rythme mes pensées
par ses pas enlevés dans la nuit
ne pas vouloir la connaître
ne pas briser la magie
des gouttes d’eau qui rebondissent sur le sol
des sentiments obscurs
risquer de vivre l’heureux flou
d’après le photoblog My Rainy Days, inspiré de la photo Rythm of rain
A l’ombre des pensées en fleurs
les mots frémissent d’aise
sous le jaillissement
d’un poème curieux de la vie.
(journal des mots n°72 / 29 avril 2012)