Dans le bruissement du jardin
le bruit des mots
délivre les corps
de leurs vertiges coquins
(journal des mots, n°54 / 27 mars 2012)
île de mots…
Dans le bruissement du jardin
le bruit des mots
délivre les corps
de leurs vertiges coquins
(journal des mots, n°54 / 27 mars 2012)
Sous le ciel voilé
l’écume des mots
se fossilise sur un cri
l’amour a du sens
(journal des mots n°53 / 25 mars 2012)
Sur les braises de l’attente
les mots sont en feu
d’un baiser peut-être
que reste-t-il de nos amours?
(journal des mots n°52 / 23 mars 2012)
dans un temps juste avant la dévastation
la silhouette orgueilleuse avance
à la recherche d’un temps perdu
qui ne fait qu’oublier ses sensations
à force d’écrire les couleurs
inspiré du photoblog Ecumes, d’après la photo Pic Saint-Lou
Le crime paie toujours
la beauté se paie de coup de soleil
l’argent est inconscient
alors il ne reste plus rien
et les mots s’évaporent.
(journal des mots n°51 / 22 mars 2012)
Si notre histoire doit commencer, ce sera ici, aujourd’hui, j’avance déterminé, une certitude inquiète m’étreint, nous sommes loin de Fukushima maintenant, je pense aux mots d’amour que je vais te dire, je pense à toi, ce visage qui m’obsède, cette aura douce et sensuelle qui se dégage de toi, cette voix qui parfois me fait frissonner, ce n’est pas notre premier rendez-vous mais je suis impatient d’être plus que ton ami et ton meilleur confident, j’ai cette faim de toi qui me donne des ailes, mon corps attend de te tenir dans tes bras, la barque glisse sur la peau de l’eau, direction le restaurant, je te caresse déjà, au bord de l’ivresse qui me donne l’illusion d’un paysage en technicolor.
d’après une photo de @endu_ungu, photo du jour le 23 mars 2012 sur Webstagram
Face au délire de la réalité
les mots d’acier se brisent
sur le risque zéro
l’illusion immortelle.
(journal des mots n°50 / 21 mars 2012)
Avec les mots,
faire le ménage en soi
se débarrasser des questions superflues
et se découvrir au détour d’une phrase enlevée.
(journal des mots n° 49 / 17 mars 2012)
Figés dans l’ombre
les mots sont de joyeux fantômes
tranchant l’espace incertain
des pensées abruptes
(journal des mots n°48 / 16 mars 2012)