les mots ne sont jamais paresseux

S’en méfier
Les mots ne sont jamais paresseux
au détour d’une phrase
l’air de rien
ils vous saisissent à la gorge
et bousculent sans façon votre cœur
et l’émotion persiste comme un coup de soleil.

(journal des mots n°188 / 20 avril 2014)

Oublier les mots

Oublier les mots
quand dire n’est plus possible
la peur s’installe
il ne faut pas laisser s’enfuir
le reste des sens.

(journal des mots n°187 / 18 avril 2014)

les mots dessinent la vie

Fuyant la nostalgie
les mots dessinent la vie
celle gorgée des désirs
et apaisée dans la contemplation
échos de nos contradictions.

(journal des mots n°186 / 9 mars 2014)

les mots s’étouffent dans la tempête

Telle une épave errante
les mots s’étouffent dans la tempête
et les fous n’ont plus de repères
ils n’entendent plus les phrases
qui, jusque-là, les guidaient hors d’eux.

(journal des mots n°184 / 2 février 2014)

les mots s’accélèrent dans mon coeur

Une fois le fusain levé de la feuille
les mots s’accélèrent dans mon coeur
de voir s’échapper si loin
la vie qu’on aimerait dessiner
tout près de toi.

(journal des mots, 183 / 12 janvier 2014)

mes yeux pleurent les mots libres

Polis par la blancheur du sable
mes yeux pleurent les mots libres
l’écume bleue des vacances
emportés par le vides des nuages.

(journal des mots, hors série été 2014)

Qui rêve à mots ouverts

Au hasard des textes
Je cherche un homme de bien
Celui qui connaît peu
Mais qui rêve à mots ouverts
Le regard posé sur l’océan

(Journal des mots hors série été 2014)