Pas de ligne de fuite
les je du mots
sont un drôle de labyrinthe
entre l’autre et l’ailleurs.
(journal des mots n°181 / 1 novembre 2013)
île de mots…
Pas de ligne de fuite
les je du mots
sont un drôle de labyrinthe
entre l’autre et l’ailleurs.
(journal des mots n°181 / 1 novembre 2013)
Quand le cri s’est tue
le poète se met à l’abri des mots
pas le silence, non,
l’attente de la phrase
qui éclaire le calme.
(journal des mots n°180 / 20 octobre 2013)
Sous les lignes
les mots sont des brisures intimes
que croquent le désespoir
pour oublier la douleur.
(Journal des mots n°179 / 19 octobre 2013)
Il n’y a pas de labyrinthes
sans issues par les mots
doux ou violents
qui déchirent les impasses.
(Journal des mots n°178 / 6 octobre 2013)
Le poète fatigué épluche les mots
cherchant dans ce rituel
une issue à l’amour.
(journal des mots n°177 bis/ 15 septembre 2013)
Le poète fatigué épluche les mots
cherchant dans ce rituel
une issue à l’amour.
(journal des mots n°177 bis/ 15 septembre 2013)
Il y a des phrases impossibles
qui brillent devant vos yeux
et le reflet des mots
ne fait pas que provoquer la panique
il tue.
(journal des mots n°177 / 15 septembre 2013)
D’un coup de patte
les mots poudroient dans le ciel
et le renard ébloui
ne regarde plus l’aurore boréale.
(journal des mots n°176 / 18 août 2013)
Dans un moment d’effleurement
les mots se font plus présents
le papier crisse
caresse du cri retenu.
(journal des mots n°175 / 7 août 2013)
Dans l’or du temps
les mots cherchent
comme un parfum qui
arrêterait l’éternité.
(journal des mots n°174 / 4 août 2013)