Imprévu comme ce rayon de soleil,
les mots nous attrapent soudain
et quand la panique est passée
la phrase se pose d’un souffle.
(journal des mots n°165 / 27 juin 2013)
île de mots…
Imprévu comme ce rayon de soleil,
les mots nous attrapent soudain
et quand la panique est passée
la phrase se pose d’un souffle.
(journal des mots n°165 / 27 juin 2013)
Les mots se lassent
et s’en laisse pas compter
attacher à la petite lueur
dans nos yeux qui les lisent.
(journal des mots n°164 / 22 juin 2013)
Le mot libellule se souvient de moi
quand il recommande au vent
de déposer avec les pollens
l’essence des rêves.
(journal des mots n°163bis / 19 juin 2013)
Nul ne sait
les mots dévastés
incapables de s’accrocher
quand passe l’inspiration
à la phrase qui s’efface dans la main.
(journal des mots n°163 / 19 juin 2013)
Déchirer l’écorce des mots
sous leur peau on peut trouver
le parfum de nos destins
jamais réalisés.
(journal des mots n°162 / 15 juin 2013)
Sous l’ombre du tango
le bandonéon chante la douleur juste avant les mots
et quand le violon s’arrête dans un souffle
les regrets deviennent une note légère
de celle qui passe presque inaperçue.
(journal des mots n°161 / 2 juin 2013)
les mots sont des revenants
qui nous font croire
que tout sera comme avant
alors qu’ils nous transforment par traîtrise.
(journal des mots n°160 / 20 mai 2013)
Déjà la fin de l’été
quelques embruns de nostalgie sur les mots
pour une fois, ne pas s’enfuir
ne pas retenir ses larmes
ne pas laisser mourir l’instant
son soupir sur mes lèvres
(journal des mots n°159 / 19 mai 2013)
Sur les mots du temps
une perspective s’installe, fragile,
et pour une fois
le vent ne s’enfuit pas
laissant la main en suspend
(journal des mots n°158 / 11 mai 2013)
Dans un mouvement coloré
les mots tombent, s’infiltrent
tentent de se relever
ils leur manquent un r
et maintenant?
(journal des mots n°157 / 10 mai 2013)