Aérer la maison
des mots étouffés
ceux qu’on ne peut jamais dire
même quand on aime la vérité.
(journal des mots n°147 / 29 mars 2013)
île de mots…
Aérer la maison
des mots étouffés
ceux qu’on ne peut jamais dire
même quand on aime la vérité.
(journal des mots n°147 / 29 mars 2013)
Quand les étoiles s’absentent
que notre coeur devient bleu
il suffit d’une caresse
et les mots nous rêvent.
(journal des mots n°146 / 3 février 2013)
Les yeux au ciel
les mots attendent un coup de tonnerre
pour nous rappeler
que les phrases du poète sont poussières
face aux crimes fait en notre nom.
(journal des mots n°145 / 20 janvier 2013)
Sur la neige abandonnée
les mots scintillent dans les yeux de l’hermine
un beau repas de phrases
sur la bouche du poète perdu au milieu du blanc
(journal des mots n°144 / 17 janvier 2013)
A coté de la falaise des drames
Les mots sont juste en équilibre
il suffit d’une virgule au bon endroit
pour que tout ne bascule pas.
(journal de mots n°143 / 16 décembre 2012)
Comme un fantôme
les mots blancs errent sur la page blanche
imperceptiblement
ils se détachent de mes pensées.
(journal des mots n°142 / 9 décembre 2012)
Dans l’immobilité des mots
il y a l’immensité de la neige
les sens saignent sous l’effet du vent
cette effervescence froide des doutes.
(journal des mots n°141 / 2 décembre 2012)
Les mots cachent précieusement leur petite lumière
ce délire inédit qui naît du choc
et le coup porte net au plexus du lecteur
comme le tourbillon immobile.
(journal des mots n°140 / 30 novembre 2012)
Je dévore
les brisures de mots
ces traces gourmandes
du gâteau de la vie
cette folie qui nous dévore.
(journal des mots n°139 / 28 novembre 2012)
A peine posée sur une feuille morte
les mots s’évaporent
à force de se trouver à la porte
ce glissement vers la mort.
(journal des mots n°138 / 24 novembre 2012)