Quand le corps jubile
les mots brûlent sous la langue
tressant dans l’imagination
la braise des promesses.
(journal des mots n°86/ 21 mai 2012)
île de mots…
Quand le corps jubile
les mots brûlent sous la langue
tressant dans l’imagination
la braise des promesses.
(journal des mots n°86/ 21 mai 2012)
Soulagé de leurs crispations
les mots vivent en apesenteur
guettant un signe de la main
pour ajouter leur finesse à telle ou telle idée.
(journal des mots n°85 / 20 mai 2012)
Les mots songent
l’émotion passe
qui ne ment pas
impasse et manque.
(journal des mots n°85 / 19 mai bis 2012)
Dans le bureau des histoires,
l’ombre des mots ne fait pas peur
à ceux qui frissonnent de rire
sous leur peau d’enfant.
(journal des mots n°84 / 19 mai 2012)
Emportés par le swing,
les mots se dénudent
déflorant la part cachée
de nos grammaires intimes.
(journal des mots n°83 / 17 mai 2012)
Trop virevoltant, trop sophistiqué, trop généreux
les mots sont des leurres
pour habiller de beau
la pensée des apparences.
(journal des mots n°82 / 14 mai 2012)
D’une furieuse inconsistance
les mots mauvais crispent
étouffant l’air de leurs mains
plus violemment qu’une injure.
(journal des mots n°81 / 13 mai 2012)
Sur la piste de danse,
les mots tournent, tournent, tournent,
dessinant le vertige
jusqu’à la mort.
(journal des mots n°80 / 11 mai 2012)
Disséqués par la banalité
les mots se noient dans un brouhaha
tellement vidés de leur essence
qu’ils sont incapables d’exploser pour nous.
(journal des mots n°79 / 10 mai 2012)
Enveloppé par la voix
les mots dansent lentement
l’émotion qui envahit
la joie gagne sur l’incertitude
(journal des mots n°78 / 9 mai 2012)