Dans le bruissement du jardin
le bruit des mots
délivre les corps
de leurs vertiges coquins
(journal des mots, n°54 / 27 mars 2012)
île de mots…
Dans le bruissement du jardin
le bruit des mots
délivre les corps
de leurs vertiges coquins
(journal des mots, n°54 / 27 mars 2012)
Sous le ciel voilé
l’écume des mots
se fossilise sur un cri
l’amour a du sens
(journal des mots n°53 / 25 mars 2012)
Sur les braises de l’attente
les mots sont en feu
d’un baiser peut-être
que reste-t-il de nos amours?
(journal des mots n°52 / 23 mars 2012)
Le crime paie toujours
la beauté se paie de coup de soleil
l’argent est inconscient
alors il ne reste plus rien
et les mots s’évaporent.
(journal des mots n°51 / 22 mars 2012)
Face au délire de la réalité
les mots d’acier se brisent
sur le risque zéro
l’illusion immortelle.
(journal des mots n°50 / 21 mars 2012)
Avec les mots,
faire le ménage en soi
se débarrasser des questions superflues
et se découvrir au détour d’une phrase enlevée.
(journal des mots n° 49 / 17 mars 2012)
Figés dans l’ombre
les mots sont de joyeux fantômes
tranchant l’espace incertain
des pensées abruptes
(journal des mots n°48 / 16 mars 2012)
Sur la phrase abandonnée,
les mots ont des fulgurances
qui capturent nos émotions
laissant notre corps perdu sur l’horizon
(journal des mots n°47 / 13 mars 2012)
la paix des horizons perdus
les mots se cherchent dans l’espace vide
il ne reste plus qu’à écouter
le murmure des anges.
(journal des mots n°46 / 12 mars 2012)
Si le présent est un pari
les mots essoufflés transpirent la sueur
d’une métamorphose
sans réalité.
(journal des mots n°43 / 9 mars 2012)