Le rire dévaste tout
même les mots tremblent à son délire
la peur d’être l’instrument commode
d’un oubli joyeux.
(journal des mots n°29, 19 février 2012)
île de mots…
Le rire dévaste tout
même les mots tremblent à son délire
la peur d’être l’instrument commode
d’un oubli joyeux.
(journal des mots n°29, 19 février 2012)
La vie se glisse avec calme
dans l’interstice des mots
pour se mettre en jeu
et s’évanouir heureuse
(journal des mots n°27, 17 février 2012)
Tout fuit et s’enfuit
les mots sont à la peine
au milieu du gué
aimer l’incertitude.
(journal des mots 26, 16 février 2012)
Emerveillé et inquiet, regarder
le pas des mots sur la neige
Ils ne sont pas effacés
où sont-ils?
(journal des mots n°25, 15 février 2012)
Se réfugier dans le temps qui passe
écouter les mots
tristes, joyeux, banals,
émietter nos rêves en drôles d’histoires
(journal des mots n°24, 13 février 2012)
(spécial dédicace aux éditions gallimard)
Qui veut faire des procès idiots
se brûle dans la flamme des mots
la bêtise flambe si bien
quand elle danse avec l’orgueil
(journal des mots n°28/ 18 février 2012)
Tragiques, farfelus ou délirants
les mots sont des fantômes
les revenants de nos âmes
qui refusent de mourir.
(journal des mots n°23, 12 février 2012)
Quand la vie joue des claquettes
alors les mots font des pirouettes
et j’oublie la tristesse des mouettes
pour croquer les phrases comme des cacahouètes
(journal des mots n°22, 10 février 2012)
Etirer le silence
pour contrarier les mots trop évanescents
laisser l’émotion ouvrir le temps
d’y croire
(journal des mots n°21, 9 février 2012)
Quand poudroient les idées
les poussières de mots s’insinuent à l’écran
pour dessiner la nuance
qui manquait au brouhaha
(journal des mots n°20b, 8 février 2012)