Derrière leurs masques,
il y a des mots qui jouent les fantômes
de peur que les revenants
hurlent à la foutaise
(journal des mots 34/ 27 février 2012)
île de mots…
Derrière leurs masques,
il y a des mots qui jouent les fantômes
de peur que les revenants
hurlent à la foutaise
(journal des mots 34/ 27 février 2012)
A force d’être mâchés
les mots écœurés
régurgitent en boudin
les idées indécises
(journal des mots n°33/ 24 février 2012)
Chanter
à en perdre les mots
la folie est douce
comparée aux ravages des indifférents
(journal des mots n°32/ 22 février 2012)
Errant de phrases en images,
je vous dirais les mots troubles
les mots qu’on dit entre deux eaux
les mots qui ne seront jamais heureux
qui s’effacent quand on cherche à les attraper
qui s’effacent au loin et qui ne reviennent jamais
(journal des mots n°31/ 21 février 2012)
Sans ce joyau au creux de la main
impossible de psalmodier ces mots
ceux qui envoûtent même les sourds
touchant au plus profond de nos aspirations.
(journal des mots n°30, 20 février 2012)
Le rire dévaste tout
même les mots tremblent à son délire
la peur d’être l’instrument commode
d’un oubli joyeux.
(journal des mots n°29, 19 février 2012)
La vie se glisse avec calme
dans l’interstice des mots
pour se mettre en jeu
et s’évanouir heureuse
(journal des mots n°27, 17 février 2012)
Tout fuit et s’enfuit
les mots sont à la peine
au milieu du gué
aimer l’incertitude.
(journal des mots 26, 16 février 2012)
Emerveillé et inquiet, regarder
le pas des mots sur la neige
Ils ne sont pas effacés
où sont-ils?
(journal des mots n°25, 15 février 2012)
Se réfugier dans le temps qui passe
écouter les mots
tristes, joyeux, banals,
émietter nos rêves en drôles d’histoires
(journal des mots n°24, 13 février 2012)