Je dévore
les brisures de mots
ces traces gourmandes
du gâteau de la vie
cette folie qui nous dévore.
(journal des mots n°139 / 28 novembre 2012)
île de mots…
Je dévore
les brisures de mots
ces traces gourmandes
du gâteau de la vie
cette folie qui nous dévore.
(journal des mots n°139 / 28 novembre 2012)
A peine posée sur une feuille morte
les mots s’évaporent
à force de se trouver à la porte
ce glissement vers la mort.
(journal des mots n°138 / 24 novembre 2012)
Retenant la violence
les mots fracassés sur la page
explosent de toutes nos passions
qui se cachent souvent derrière un doux regard.
(journal des mots n°137 / 22 novembre 2012)
à Stéphane Hessel
Sous la brisure des mots
le poète cherche sa voix
à l’écoute des images
qui mugissent en lui.
(journal des mots n°136 / 19 novembre 2012)
Dessiné par mes mains
le rêve des mots écrase la phrase
celle qui tonne dans le coeur
plus forte que l’absence.
(journal des mots n°135 / 18 novembre 2012)
Jaillissant des profondeurs
les mots sont des bulles effervescentes
pensées fugitives
qui se cristallisent au crissement de la voix.
(journal des mots n°134 / 11 novembre 2012)
Imperceptiblement
les mots se décolorent de fatigue
les toucher n’apaisent pas les nuances
la caresse des couleurs.
(journal des mots n°133 / 9 novembre 2012)
La nature morte fait violence
aux mots jaune caravage qui dégoulinent
éblouissant le rouge passion
de sa peau pourrissante.
(journal des mots n°132 / 4 novembre 2012)
Etranglé par le doute
les mots tremblent
impossible de savoir
où glisse le chemin des phrases.
(journal des mots n°131 / 3 novembre 2012)