Tout s’efface,
les mots retardent l’aveuglement
effleuré par leur musique
le corps se baignent joyeusement
d’images.
(journal des mots n°130 / 1er novembre 2012)
île de mots…
Tout s’efface,
les mots retardent l’aveuglement
effleuré par leur musique
le corps se baignent joyeusement
d’images.
(journal des mots n°130 / 1er novembre 2012)
Les mains saignent
écrire des mots en tesson
qui déchirent la belle trame
d’une vie de plus en plus compliquée.
(journal des mots n°129 / 28 octobre 2012)
Là-bas posés sur une feuille d’automne
Les mots ont le goût du temps
celui qui désagrège toutes les certitudes
permettant au poète de sauter dans le vide.
(journal des mots n°128 / 14 octobre 2012)
Dans ces mots du matin
il y a du souffle et de la poussière
pour tendre le bras vers les étoiles
sûr de toucher l’infini
de toucher l’infini
de toucher l’infini
avant de retomber
à bout de souffle
avec des phrases en poussière
pour ce matin qui s’en va.
(journal des mots n°127 / 7 octobre 2012)
Impossible de disjoncter sans
les mots qui coulent de mes mains
abandonnant les phrases sur la page blanche
ces îles mystérieuses et fantastiques
qui nous attirent et nous laissent à part.
(journal des mots n°126 / 30 septembre 2012)
Acérés comme des cutters
les mots découpent en puzzle la souffrance
quand tout est dit
dans l’essoufflement du rêve blanc.
(journal des mots n°125 / 26 septembre 2012)
Il pleut des étoiles
Sur mes mots en miette
Quand nos bouches se rencontrent
et le goût du vide nous affole.
(journal des mots n°124 / 24 septembre 2012)
Autour d’une tasse de thé
quelques mots de souffrance
libère la flèche des possibles
entendre résonner demain.
(journal des mots n°123 / 22 septembre 2012)
Prêts à nuire
tous les mots qui luisent
jubilent à nous mentir
sur notre devenir.
(journal des mots n°122 / 19 septembre 2012)
La feuille tombée dans un rouleau d’écume
laisse s’échouer les mots tendres
qui voudraient bien s’effacer
si le poète avait un moment d’inattention.
(journal des mots n°121 / 13 septembre 2012)