Comme un fantôme
les mots blancs errent sur la page blanche
imperceptiblement
ils se détachent de mes pensées.
(journal des mots n°142 / 9 décembre 2012)
île de mots…
Comme un fantôme
les mots blancs errent sur la page blanche
imperceptiblement
ils se détachent de mes pensées.
(journal des mots n°142 / 9 décembre 2012)
Dans l’immobilité des mots
il y a l’immensité de la neige
les sens saignent sous l’effet du vent
cette effervescence froide des doutes.
(journal des mots n°141 / 2 décembre 2012)
Les mots cachent précieusement leur petite lumière
ce délire inédit qui naît du choc
et le coup porte net au plexus du lecteur
comme le tourbillon immobile.
(journal des mots n°140 / 30 novembre 2012)
Je dévore
les brisures de mots
ces traces gourmandes
du gâteau de la vie
cette folie qui nous dévore.
(journal des mots n°139 / 28 novembre 2012)
A peine posée sur une feuille morte
les mots s’évaporent
à force de se trouver à la porte
ce glissement vers la mort.
(journal des mots n°138 / 24 novembre 2012)
Retenant la violence
les mots fracassés sur la page
explosent de toutes nos passions
qui se cachent souvent derrière un doux regard.
(journal des mots n°137 / 22 novembre 2012)
à Stéphane Hessel
Sous la brisure des mots
le poète cherche sa voix
à l’écoute des images
qui mugissent en lui.
(journal des mots n°136 / 19 novembre 2012)
Dessiné par mes mains
le rêve des mots écrase la phrase
celle qui tonne dans le coeur
plus forte que l’absence.
(journal des mots n°135 / 18 novembre 2012)
Jaillissant des profondeurs
les mots sont des bulles effervescentes
pensées fugitives
qui se cristallisent au crissement de la voix.
(journal des mots n°134 / 11 novembre 2012)