Avec les mots,
faire le ménage en soi
se débarrasser des questions superflues
et se découvrir au détour d’une phrase enlevée.
(journal des mots n° 49 / 17 mars 2012)
île de mots…
Avec les mots,
faire le ménage en soi
se débarrasser des questions superflues
et se découvrir au détour d’une phrase enlevée.
(journal des mots n° 49 / 17 mars 2012)
Figés dans l’ombre
les mots sont de joyeux fantômes
tranchant l’espace incertain
des pensées abruptes
(journal des mots n°48 / 16 mars 2012)
Sur la phrase abandonnée,
les mots ont des fulgurances
qui capturent nos émotions
laissant notre corps perdu sur l’horizon
(journal des mots n°47 / 13 mars 2012)
Si le présent est un pari
les mots essoufflés transpirent la sueur
d’une métamorphose
sans réalité.
(journal des mots n°43 / 9 mars 2012)
Perclu d’infranchissables interrogations
le poète est traversé par les mots
qui s’amusent à être
insaisissable comme un fou rire.
(journal des mots n°42 / 8 mars 2012)
Je me souviens
du tremblement de mots
quand la vague nous a submergé
être alors si proche du rien
mais survivre.
(journal des mots n°44 / 10 mars 2012)
Un tremblement de terre n’est rien
si les mots proches du désastre
n’arrivent pas à s’arrêter
devant le mur des drôles de certitudes.
(journal des mots n°45 / 11 mars 2012)
Quand le souffle sort son couteau
les mots saignent
des non-dits qui
persistent et signent.
(journal des mots n°41 / 7 mars 2012)
Sous le poids des livres, il me vient
une lassitude des mots
qui ne cherchent pas
à tout nous dire
(journal des mots n°40 / 5 mars 2012)
L’écho d’une mélodie
tangue sur le souffle
des mots
d’où affleurent une tendre inquiétude
d’après all together now (Beatles Cover) de Sister Crayon