Le vent efface mes souvenirs,
mon regard decrescendo vers le noir et blanc
où est la couleur qui guidait mes pas?
Je crois au monument vers l’au-delà
pour communiquer
dans quelques pas, je serais mort
mon coeur a trop donné
les mercis tardent à m’embrasser
Je garderais en moi les mots dits
les caresses exotiques
les paysages intérieurs
la géographie des vins
l’amour euphémique des mets
un goût d’inachevé
trop d’illuminations pour continuer d’être raisonnable
J’attendrais la grâce à Bugarach.
d’après le photoblog de Ian Bramham, inspiré de la photo San Marco