Saisir la joie soudaine
l’élan des mots capture cette ivresse
la folie des images
qui traverse nos corps intérieurs
(journal des mots n°170 / 14 juillet 2013)
île de mots…
Saisir la joie soudaine
l’élan des mots capture cette ivresse
la folie des images
qui traverse nos corps intérieurs
(journal des mots n°170 / 14 juillet 2013)
Après avoir dégusté la croûte des mots
laisser les miettes
s’éparpiller dans le poème
et caresser le silence.
(journal des mots n°169 / 7 juillet 2013)
Les mots s’accrochent à l’été
qui passe
mais n’oublient pas
l’insouciance de l’enfance.
(journal des mots n°168 / 6 juillet 2013)
Parce qu’ils ont une forme impossible
les mots sont les cicatrices
de nos rêves.
(journal des mots n°167 / 29 juin 2013)
Quand il manque
un grain de folie
les mots s’égarent
dans les plis de la tristesse.
(journal des mots n°166 / 28 juin 2013)
Imprévu comme ce rayon de soleil,
les mots nous attrapent soudain
et quand la panique est passée
la phrase se pose d’un souffle.
(journal des mots n°165 / 27 juin 2013)
Les mots se lassent
et s’en laisse pas compter
attacher à la petite lueur
dans nos yeux qui les lisent.
(journal des mots n°164 / 22 juin 2013)
Le mot libellule se souvient de moi
quand il recommande au vent
de déposer avec les pollens
l’essence des rêves.
(journal des mots n°163bis / 19 juin 2013)
Nul ne sait
les mots dévastés
incapables de s’accrocher
quand passe l’inspiration
à la phrase qui s’efface dans la main.
(journal des mots n°163 / 19 juin 2013)
Déchirer l’écorce des mots
sous leur peau on peut trouver
le parfum de nos destins
jamais réalisés.
(journal des mots n°162 / 15 juin 2013)