Les mots cachent précieusement leur petite lumière
ce délire inédit qui naît du choc
et le coup porte net au plexus du lecteur
comme le tourbillon immobile.
(journal des mots n°140 / 30 novembre 2012)
île de mots…
Les mots cachent précieusement leur petite lumière
ce délire inédit qui naît du choc
et le coup porte net au plexus du lecteur
comme le tourbillon immobile.
(journal des mots n°140 / 30 novembre 2012)
Je dévore
les brisures de mots
ces traces gourmandes
du gâteau de la vie
cette folie qui nous dévore.
(journal des mots n°139 / 28 novembre 2012)
A peine posée sur une feuille morte
les mots s’évaporent
à force de se trouver à la porte
ce glissement vers la mort.
(journal des mots n°138 / 24 novembre 2012)
Retenant la violence
les mots fracassés sur la page
explosent de toutes nos passions
qui se cachent souvent derrière un doux regard.
(journal des mots n°137 / 22 novembre 2012)
à Stéphane Hessel
Dessiné par mes mains
le rêve des mots écrase la phrase
celle qui tonne dans le coeur
plus forte que l’absence.
(journal des mots n°135 / 18 novembre 2012)
Jaillissant des profondeurs
les mots sont des bulles effervescentes
pensées fugitives
qui se cristallisent au crissement de la voix.
(journal des mots n°134 / 11 novembre 2012)
Imperceptiblement
les mots se décolorent de fatigue
les toucher n’apaisent pas les nuances
la caresse des couleurs.
(journal des mots n°133 / 9 novembre 2012)
La nature morte fait violence
aux mots jaune caravage qui dégoulinent
éblouissant le rouge passion
de sa peau pourrissante.
(journal des mots n°132 / 4 novembre 2012)
Etranglé par le doute
les mots tremblent
impossible de savoir
où glisse le chemin des phrases.
(journal des mots n°131 / 3 novembre 2012)