D’un souffle à l’autre
les mots se sont défaits
et la folie scintille
ne pas rentrer dans son château
(journal des mots n°66 / 15 avril 2012)
île de mots…
D’un souffle à l’autre
les mots se sont défaits
et la folie scintille
ne pas rentrer dans son château
(journal des mots n°66 / 15 avril 2012)
Les mots nuage écrivent en blanc
toute l’incertitude d’une âme
qui ne saurait
se réinventer
(journal des mots n°65 / 14 avril 2012)
en clin d’oeil à ma rencontre avec A.C-S
Se réjouir d’entendre
les mots du philosophe
d’évidence
il n’y a pas d’amour malheureux
(journal des mots n°64 / 12 avril 2012)
Avec les beaux jours
les mots tulipes s’ouvrent
à qui sait écouter
derrière les pétales.
(journal des mots n°63 / 10 avril 2012)
Dans la forêt des phrases
les mots sont plein d’inquiétude
quand le point s’absente
il y a trop d’infini.
(journal des mots n°62 / 9 avril 2012)
Reprendre son rythme
les mots soufflent
cette danse jubilatoire
entre l’émotion et la page.
(journal des mots n°61 / 8 avril 2012)
Les mots étoilés
sont des zestes de rêves
sur la chantilly de nos émotions
(journal des mots n°60 / 5 avril 2012)
un léger rythme m’entraîne plus loin
que cette drôle de fatigue
ma vie n’est pas si ennuyeuse
qu’elle soit dansante
comme l’oiseau qui picore l’eau froide
ma vie n’est pas si triste
qu’elle soit joyeuse
comme cet ours joueur
ma vie n’est pas si terrible
qu’elle soit pétillante
comme comme des bulles d’air piégées dans l’aquarium
ma vie manque de souffle
sans un mot doux de toi.
d’après le morceau Eleven de Lee Burton
L’ordinateur fait défiler
les mots codés
d’un drôle de jeu
l’absence
(journal des mots, n°59 / 4 avril 2012)
Dans la ouate, sa voix est une flamme
les cordes hypnotiques fuient toute stridence
ne pas tourner en rond
sinon la transe ne vient pas
je me suis perdu dans les basses
à bout de souffle
le feu follet m’a finalement attrapé
dans le creux de son épaule
d’après le morceau You’ve Got Me (Nhar Firefly Remix) de Lee Burton