Quand la vie joue des claquettes
alors les mots font des pirouettes
et j’oublie la tristesse des mouettes
pour croquer les phrases comme des cacahouètes
(journal des mots n°22, 10 février 2012)
île de mots…
Quand la vie joue des claquettes
alors les mots font des pirouettes
et j’oublie la tristesse des mouettes
pour croquer les phrases comme des cacahouètes
(journal des mots n°22, 10 février 2012)
Etirer le silence
pour contrarier les mots trop évanescents
laisser l’émotion ouvrir le temps
d’y croire
(journal des mots n°21, 9 février 2012)
Chercher où mettre ses pas
pour ne pas se séparer
esquiver
On ne se débarrasse pas d’elle comme ça
il y a des coups qui s’oublient
il y a des mots qui s’oublient avant que d’être dit
avant la haine
On ne se débarrasse pas de lui comme ça
fuir
les baisers ne suffisent plus
à masquer l’indifférence
Chercher indéfiniment la passion
dans le vide de soi
léger
On ne se débarrasse pas de la mélancolie comme ça
comment savoir vivre
un jour
d’après la chanson Avant la haine d’Alex Beaupain dans l’album Pourquoi battait mon coeur
Quand poudroient les idées
les poussières de mots s’insinuent à l’écran
pour dessiner la nuance
qui manquait au brouhaha
(journal des mots n°20b, 8 février 2012)
Quelques mots
tourbillons désabusés de l’amour
désirs qui jouent à cache cache
chiche on s’aime
corps qui se rapprochent intensément
ne plus rien se dire
porter par la fièvre
et puis
l’absence murmure
(quelques notes qui refusent
de mourir dans l’écho)
d’après la chanson Juste ces mots de l’Album 33 tours d’Alex Beaupain
combinaisons aléatoires
impassible végétal
qui absorbe le métal
de mes pensées chiffrées
d’après le Benkirane’s Photoblog, inspirée de la photo Gestion – digestion
Ne pas s’égarer dans la folie
Collectionner joyeusement les mots
les assembler à voix haute
et souffler les vers sur la page
(journal des mots, n°19/ 7 février 2012)
Il n’y a pas de délicatesse à avoir
pour trier les mots
qui tricotent nos angoisses
juste fuir dans un sourire
(journal des mots n°18/ 5 février 2012)
J’ai des ronds dans la tête
tout s’enfuit autour
une telle beauté
se propage avec violence
sur ma rétine étoilée
Je pleure les clins d’oeil d’avant
ma vie n’est plus
qu’une somme de petits éclats
qui passent
inspiré du Benkirane’s Photoblog, d’après la photo Quand le train passe
Corps déchiré
les membres en miettes
s’accrochent
pour ne pas s’écrouler
les sensations se font
imprécises
tout est ocre
la vue se rétrécit
rester éveillé
concentré
sur
le
bruit
d’après le Benkirane’s photoblog , inspiré de la photo Impressions sétoises XIX