Il n’y a pas de délicatesse à avoir
pour trier les mots
qui tricotent nos angoisses
juste fuir dans un sourire
(journal des mots n°18/ 5 février 2012)
île de mots…
Il n’y a pas de délicatesse à avoir
pour trier les mots
qui tricotent nos angoisses
juste fuir dans un sourire
(journal des mots n°18/ 5 février 2012)
J’ai des ronds dans la tête
tout s’enfuit autour
une telle beauté
se propage avec violence
sur ma rétine étoilée
Je pleure les clins d’oeil d’avant
ma vie n’est plus
qu’une somme de petits éclats
qui passent
inspiré du Benkirane’s Photoblog, d’après la photo Quand le train passe
Corps déchiré
les membres en miettes
s’accrochent
pour ne pas s’écrouler
les sensations se font
imprécises
tout est ocre
la vue se rétrécit
rester éveillé
concentré
sur
le
bruit
d’après le Benkirane’s photoblog , inspiré de la photo Impressions sétoises XIX
Dans le coeur des flocons
se cache l’effervescence des mots
que le poète capte parfois
avec son regard délicat
(journal des mots n°16, 30 janvier 2012)
Hypnotisé par tant de lectures
je cherche mes mots
ceux que j’aurais
oublié de lire
(journal des mots n°15, 29 janvier 2012)
impression de tanguer
de certains moments d’absence
s’effiloche la ouate des mots
quand la voix lâche
ses pierres sur mon coeur
(journal des mots n°14, 27 janvier)
La flamme s’efface dans l’oreille des sons électroniques.
(phrase du jour)
une voix qui tremble
prisonnière d’un écho atone
les mots s’évaporent
sur la blancheur des nos pensées
(journal des mots n°13/ 23 janvier 2012)
sur la pointe des pieds
en cercle concentrique
aimer la stridence
lui murmurer des secrets
comme à un fantôme
ne pas se plaindre sans cesse
non, ne pas se plaindre
d’hallucinantes douleurs
ou des maux absents
s’enfuir sur les cordes
et laisser en nous
ce froid qui rêve
inspiré du morceau Rebonds de l’Album Réel de Fred Frith et Noël Akchoté