quand l’énigme a un relief
bleu pétrole
je cherche un souffle
moins explosif
cette intensité qui me donnera
l’intelligence des couleurs
d’après le photoblog Sur Lô’tre Page , inspiré de la photo Bleu pétrole
île de mots…
quand l’énigme a un relief
bleu pétrole
je cherche un souffle
moins explosif
cette intensité qui me donnera
l’intelligence des couleurs
d’après le photoblog Sur Lô’tre Page , inspiré de la photo Bleu pétrole
En ton absence, reflet
je me sens
c’est écris
je m’enivre de mots
pour oublier
je bois du noir
entre les phrases
j’entends un corps
une caresse
… d’or
d’après le photoblog Sur Lô’tre page, inspiré de la photo C’est écrit
Si beaux souvenirs, la nuit n’était pas enchantée mais les façades enjôleuses sous les lumières, artifices cachant des attraits plus violents et sulfureux, toute la ville conspirait à endormir les visiteurs occasionnels, englués dans la fascination ils se noyaient joyeusement dans les furieuses zones d’ombres, quand ils ne mourraient pas, le passant tremblait de s’y risquer à nouveau, définitivement dépendant.
d’après le photoblog Morris Taub Exposed, inspiré de la photo Nightlife
Le flot d’hiver fondait lentement
assis, je regardais longtemps,
fuir mes pensées
accrochant à ce coffre abandonné
un flot d’histoires
délicieusement tourmenté.
english
The winter flood disolved slowly
seated, I looked long
vanish my thoughts
hanging to this deserted coffer
a flood of stories
delightfully tortured
from / d’après le photoblog Morris Taub Exposed , inspiré de la photo Flood
Savoir pleurer
Le coeur a besoin de pleurer
sinon ce n’est qu’un muscle évidé
qui bat à peine
dans un corps sans contraste,
moins qu’une trace
morne vie
sur cette photo grise
english
Be able to cry
The heart need to cry
or else it’s a empty muscle
which beat hardly
in a body without gradation,
less than a trace
a gloomy life
on this grey picture
From / d’après le photoblog de Morris Taub Exposed, inspiré de la photo Weather
perdu dans la ville
ivresse des courbes
tranchant des lignes brisées
vertige des néons
les yeux saturés de lumière
comme un vide qui ne serait pas flou
il suffit d’un regard
pour croire
d’après le photoblog The Rip, inspirée de la photo metropolitain, paris, avril 2009
C’était un soir de masques et de fureurs
Déjà la pièce avait commencée dans ma tête
Bientôt mon corps allait tremblé
Juste avant d’entrer
Jouer avec soi, un autre malheur,
sentir l’émotion surgir de la salle
enfin libre
de choisir à qui ressembler
d’après le photoblog d‘Ilan Bresler, inspiré de la photo Reflections
Je suis fou
J’écoute aux portes, dans la rue, dans les parcs
dans les musées, dans les musées, chez les gens
C’est pas si facile
d’entendre tout ce qui se dit
le banal est ennuyeux
les ragots pas toujours croustillants
Les compliments souvent calculés
Les mondanités trop mielleuses
Les murmures plus intrigants
ils disent les secrets, les vacheries, les mots doux
Les déclamations trop attendues
elles blablatent, parlent faux ou injurient
j’exclue les cris d’amour si émoustillants
j’aimerais tout retenir, me souvenir, être dépositaire
de tous ces paradoxes
mais il en a trop
c’est si contradictoire
si impossible à comprendre
je suis fou, oui,
de ces impossibilités
le bonheur est à portée de mots
mais ils n’osent pas.
d’après le photoblog d’Ilan Bresler, inspiré de la photo Listener
Les émotions contradictoires se dispersent peu à peu
J’efface un à un les couleurs du paysage
la raison
Ne plus souffrir
partir se baigner dans ce monochrome médicamenteux
se dissoudre dans l’eau
l’oubli
quand soudain
surgit cette tache indélébile.
d’après le photoblog d‘Ilan Bresler, inspiré de la photo Red
Sur ces lambeaux de mur
mon enfance se lézarde
finis le délire des parties de cache-cache
ailleurs les petits plats de maman n’ont pas la même saveur
ne plus pouvoir chanter à tue-tête du rock débile
avoir peur quand la maison est vide
où est l’insouciance à ouvrir les volets?
L’absence à tout démolit
y compris mes souvenirs.
d’après le photoblog Life through a Lens Stu’s blog, insipiré de la photo untitled du 16 oct. 2008