la folie du vent
excite la frustration
laissant sans mots
les maux partis loin
et pourtant encore
au creux de l’estomac.
(Journal des mots n°12, 22 janvier 2012)
île de mots…
la folie du vent
excite la frustration
laissant sans mots
les maux partis loin
et pourtant encore
au creux de l’estomac.
(Journal des mots n°12, 22 janvier 2012)
tamiser sur la feuille blanche
l’or des mots
il flotte subrepticement entre les phrases
le zeste d’une vie accélérée
(journal des mots n°11, 22 janvier 2012)
l’inouï émerge de nos ratures
les mots s’effacent mais la phrase s’échappe
comme si un ange nous soufflait à l’oreille
les traces d’un paysage inconnu
(journal des mots n°10, 20 janvier 2012)
même si on cherche en soi
les mots deviennent parfois
des châteaux de sable
impuissant à changer
la réalité qui se délite
(journal des mots n°9, 19 janvier 2012)
La douleur ne luit pas la nuit
juste sombrer loin
déréliction
l’absence de mots s’aggrave
(journal des mots n°8, 15 janvier 2012)
Ma vie en noir et blanc
ne supporte plus
cette surbrillance
il y a trop de lumière
pour s’envoler en paix
alors j’imagine
toutes les histoires en couleur
du quai Southampton
d’après le photoblog Atzoom, inspiré de la photo Quai Southampton
Les minutes juste avant la nuit
les mots refusent de s’accrocher à la page
ils profitent d’un moment d’inattention
se fixer aux lieux communs et se faire détester
(journal des mots n° 7, 11 janvier 2012)