A la surface du coquillage
la couleur émouvante
balbutie sa caresse de lumière
soyeux halo
amoureusement impatient
dans l’attente du retour
au creux de soi
de son habitant.
inspirée du photoblog Jennifer Colby Photography, d’après la photo Swirl
île de mots…
A la surface du coquillage
la couleur émouvante
balbutie sa caresse de lumière
soyeux halo
amoureusement impatient
dans l’attente du retour
au creux de soi
de son habitant.
inspirée du photoblog Jennifer Colby Photography, d’après la photo Swirl
Hypnotisé par cette beauté minérale
immuable regard passé, présent et futur
où tente de s’incarner dans ma tête
fureur
les pensées floues
de lointaines élucubrations
cherchent à combler l’incompréhension
statue qui me dévore
inspiré du photoblog Jennifer Colby Photography, d’après la photo Reflecting
Quel hasard
trace ces lignes de vie
en impasses
ou en apothéoses
descendre ou monter les escaliers
qui sait la joie du labyrinthe
ne pas chercher à fuir
les crocs tendres
de son destin
inspiré du photoblog de Xavier Rey, d’après la photo Ligne de vie (Perpignan, France 2008)
Il a suffit d’un clignement
cette fraction de seconde où l’oeil respire
pour que le désastre arrive
un rayon de soleil enleva la vie d’un arbre
prisonnier jusqu’au dessèchement d’une flaque d’eau
d’après le photoblog de Xavier Rey, inspiré de la photo Reflet ( St Lunaire, France, 2008)
Dans tous ces reflets, rien n’est perdu
ce n’était pas un rêve, il en était sûr
sa tête n’avait pas disparu sous lui
Il n’avait plus ses repères
trop fier d’attirer l’attention
sur son allure de chapeau
chapeau entendait-il à tour de bras
engloutis par le miroir des compliments
à lui-même, il se ment
et cherche la matière de son identité
d’après le photoblog Les Particules Etranges, inspiré de la photo Le Chapeau dans la voiture
Il y a des ciels à ne jamais regarder
il déclenche cette violence en soi
dont on ne sait ce qui pourra l’apaiser
le doux sourire d’un éclair,
le frisson d’un coup de poing
ou la gentillesse d’un saut dans le vide
inspiré du photoblog Les Particules Etranges, d’après la photo ciel électrique
Musique répétitive
mon coeur sur le qui vive
entre conscience et absence
je me cru en plein frisson
quand l’angoisse tranchât
ma vie sans raison
d’après le photoblog Les Particules Etranges, inspiré de la photo arrêt sur image
Cette nuit j’allais m’amuser je devais m’amuser j’allais danser laisser mon corps s’enivrer de fatigue les tourbillons de la nuit en boite de nuit comme à Cannes comme au Festival je devais m’amuser c’était le moment ou jamais de plonger dans l’engrenage noir et blanc j’allais me laisser tourbillonner je partais en chasse proie ou être la proie peut importait la place seul le jeu en valait l’ivresse je devais m’amuser perdre tous mes repères
me noyer dans la lumière effrayer mon angoisse dans ces ambiances saturées de sons de couleurs de lumières ne plus rêver de se perdre dans le bras de n’importe qui quand plus rien n’a d’importance que la peur disparue se délecter du flou définitif des sensations tomber dans l’absurde répétition de l’ivresse des mots qui rien ne veulent rien dire déguster cette fuite quand plus rien n’a d’importance que la bouche qui m’embrassera encore une fois
ne plus ressentir son esprit s’éloigner de son corps étrange pressentiment d’actions qui se répètent fatiguant ces pas qui résonnent sur une ombre trop réel pour ne pas être en danger si loin de la lumière je ne dansais plus avec ma fatigue avec mes désirs j’accomplissais hagard ce que mon corps dictait je ne rêvais plus le peur me dominait la fuite n’avais rien tourbillonner quand tout a été finis dans un faux semblant de paix j’aurais dû me perdre je ne me suis pas assez amusé encore une fois
inspiré du photoblog les Particules Etranges, d’après le photo le gibus, un lieu mythique
quand l’énigme a un relief
bleu pétrole
je cherche un souffle
moins explosif
cette intensité qui me donnera
l’intelligence des couleurs
d’après le photoblog Sur Lô’tre Page , inspiré de la photo Bleu pétrole
En ton absence, reflet
je me sens
c’est écris
je m’enivre de mots
pour oublier
je bois du noir
entre les phrases
j’entends un corps
une caresse
… d’or
d’après le photoblog Sur Lô’tre page, inspiré de la photo C’est écrit