Dans un silence violent
les mots viennent ravager
l’élan d’un oiseau
qui fuyait sa noirceur.
(journal des mots n°128 bis / 21 octobre 2012)
île de mots…
Dans un silence violent
les mots viennent ravager
l’élan d’un oiseau
qui fuyait sa noirceur.
(journal des mots n°128 bis / 21 octobre 2012)
Celui qui écoute la solitude
Déniche les mots tendres
Ceux qui fusionnent à chaud
L’instant avant les caresses.
(journal des mots n°154 / 27 avril 2013)
A force de valse hésitation,
les mots vont peut-être disparaître
ceux qu’on aime pas assez, ceux qu’on oublie, ceux qui nous font mal
à moins que votre bouche s’entrouve pour parler enfin.
(journal des mots n°153 / 24 avril 2013)
Entre les bruits il y a les mots
Ce toucher de la hanche
Ce frôlement musical entre nous
Simple joie de l’absence.
(journal des mots n°152 / 21 avril 2013)
Quand le coeur du poète s’ouvre
les mots prennent feu
brûlant les possibles
sur la page incertaine
de notre vie qui ne sait où s’écrire.
(journal des mots n°151 / 20 avril 2013)
Sont ronds dans l’eau
les mots qui m’embrassent comme un chanson
fugaces comme une image
si sage qui se regarde dans la glace.
(journal des mots n°150 / 13 Avril 2013)
Quand tu retourne dans le Sud,
les mots sont un démon miraculeux
la tangente qui soigne nos angoisses
plus forts que la mort.
(journal des mots n°149 / 6 avril 2013)
Impossible de
se projeter dans les mots
tant que la jambe crispée
immobilise le souffle du poète.
(journal des mots n°148 / 01 avril 2013)
Aérer la maison
des mots étouffés
ceux qu’on ne peut jamais dire
même quand on aime la vérité.
(journal des mots n°147 / 29 mars 2013)
Quand les étoiles s’absentent
que notre coeur devient bleu
il suffit d’une caresse
et les mots nous rêvent.
(journal des mots n°146 / 3 février 2013)