Sous la brisure des mots
le poète cherche sa voix
à l’écoute des images
qui mugissent en lui.
(journal des mots n°136 / 19 novembre 2012)
île de mots…
Sous la brisure des mots
le poète cherche sa voix
à l’écoute des images
qui mugissent en lui.
(journal des mots n°136 / 19 novembre 2012)
Dessiné par mes mains
le rêve des mots écrase la phrase
celle qui tonne dans le coeur
plus forte que l’absence.
(journal des mots n°135 / 18 novembre 2012)
Jaillissant des profondeurs
les mots sont des bulles effervescentes
pensées fugitives
qui se cristallisent au crissement de la voix.
(journal des mots n°134 / 11 novembre 2012)
Imperceptiblement
les mots se décolorent de fatigue
les toucher n’apaisent pas les nuances
la caresse des couleurs.
(journal des mots n°133 / 9 novembre 2012)
La nature morte fait violence
aux mots jaune caravage qui dégoulinent
éblouissant le rouge passion
de sa peau pourrissante.
(journal des mots n°132 / 4 novembre 2012)
Etranglé par le doute
les mots tremblent
impossible de savoir
où glisse le chemin des phrases.
(journal des mots n°131 / 3 novembre 2012)
Tout s’efface,
les mots retardent l’aveuglement
effleuré par leur musique
le corps se baignent joyeusement
d’images.
(journal des mots n°130 / 1er novembre 2012)
Les mains saignent
écrire des mots en tesson
qui déchirent la belle trame
d’une vie de plus en plus compliquée.
(journal des mots n°129 / 28 octobre 2012)
Là-bas posés sur une feuille d’automne
Les mots ont le goût du temps
celui qui désagrège toutes les certitudes
permettant au poète de sauter dans le vide.
(journal des mots n°128 / 14 octobre 2012)
Dans ces mots du matin
il y a du souffle et de la poussière
pour tendre le bras vers les étoiles
sûr de toucher l’infini
de toucher l’infini
de toucher l’infini
avant de retomber
à bout de souffle
avec des phrases en poussière
pour ce matin qui s’en va.
(journal des mots n°127 / 7 octobre 2012)