La feuille tombée dans un rouleau d’écume
laisse s’échouer les mots tendres
qui voudraient bien s’effacer
si le poète avait un moment d’inattention.
(journal des mots n°121 / 13 septembre 2012)
île de mots…
La feuille tombée dans un rouleau d’écume
laisse s’échouer les mots tendres
qui voudraient bien s’effacer
si le poète avait un moment d’inattention.
(journal des mots n°121 / 13 septembre 2012)
Sous l’écorce des mots
la chair des émotions ne rougit plus
quand le sang des espoirs
s’est éparpillé en nuages.
(journal des mots n°120 / 8 septembre 2012)
Perdu dans l’air du temps
les mots échoués s’éparpillent
et sous la plume du poète
le monde redevient une merveille.
(journal des mots n°119 / 6 septembre 2012)
Avons-nous suffisamment de poussières de mots
pour alléger la pesanteur dans nos vies
qui peine sans fin à comprendre
ce qui pourraient leur arriver?
(journal des mots n°118 / 1er septembre 2012)
Sans bruit sans traces
les mots glissent sur la peau du ciel
alors que les étoiles attendent une caresse
les idées se volatilisent.
(journal des mots n°117, 26 août 2012)
Tourbillons d’oiseaux angoissés
les mots en déséquilibre ne savent plus
comprendre le gris
la nuance des sens effleurée.
(journal des mots n°116 / 23 août 2012)
Dans ce paysage abstrait
les mots sont en cendres
et pourtant mon coeur n’a pas brulé
quand tu as frôlé mes phrases de tes yeux.
(journal des mots n° 115 / 22 août 2012)
La main caresse le tableau
frémissent les mots irisés
la joie surprend alors le poète
juste avant l’effacement.
(journal des mots n° 114 / 6 août)
Arracher de son corps
la peau des mots
la mue est douloureuse
dans la nuit de papier.
(journal des mots n°113 / 5 août )
prendre des mots pour griffer
la page blanche, celle qui sourit à notre désarroi
y froisser la poésie qu’elle n’oubliera jamais
et l’abandonner aux milieux de ses habits de nuit.
(journal des mots n°112 / 4 août 2012)