Impossible de disjoncter sans
les mots qui coulent de mes mains
abandonnant les phrases sur la page blanche
ces îles mystérieuses et fantastiques
qui nous attirent et nous laissent à part.
(journal des mots n°126 / 30 septembre 2012)
île de mots…
Impossible de disjoncter sans
les mots qui coulent de mes mains
abandonnant les phrases sur la page blanche
ces îles mystérieuses et fantastiques
qui nous attirent et nous laissent à part.
(journal des mots n°126 / 30 septembre 2012)
Acérés comme des cutters
les mots découpent en puzzle la souffrance
quand tout est dit
dans l’essoufflement du rêve blanc.
(journal des mots n°125 / 26 septembre 2012)
Il pleut des étoiles
Sur mes mots en miette
Quand nos bouches se rencontrent
et le goût du vide nous affole.
(journal des mots n°124 / 24 septembre 2012)
Autour d’une tasse de thé
quelques mots de souffrance
libère la flèche des possibles
entendre résonner demain.
(journal des mots n°123 / 22 septembre 2012)
Prêts à nuire
tous les mots qui luisent
jubilent à nous mentir
sur notre devenir.
(journal des mots n°122 / 19 septembre 2012)
La feuille tombée dans un rouleau d’écume
laisse s’échouer les mots tendres
qui voudraient bien s’effacer
si le poète avait un moment d’inattention.
(journal des mots n°121 / 13 septembre 2012)
Sous l’écorce des mots
la chair des émotions ne rougit plus
quand le sang des espoirs
s’est éparpillé en nuages.
(journal des mots n°120 / 8 septembre 2012)
Perdu dans l’air du temps
les mots échoués s’éparpillent
et sous la plume du poète
le monde redevient une merveille.
(journal des mots n°119 / 6 septembre 2012)
Avons-nous suffisamment de poussières de mots
pour alléger la pesanteur dans nos vies
qui peine sans fin à comprendre
ce qui pourraient leur arriver?
(journal des mots n°118 / 1er septembre 2012)
Sans bruit sans traces
les mots glissent sur la peau du ciel
alors que les étoiles attendent une caresse
les idées se volatilisent.
(journal des mots n°117, 26 août 2012)