Quand la vie se fait imprévisible
les mots cherchent l’écho du réconfort
se déposant sur le bras avec une telle douceur
qu’elle fait fuir l’incertitude.
(journal des mots n°97 / 13 juin 2012)
île de mots…
Quand la vie se fait imprévisible
les mots cherchent l’écho du réconfort
se déposant sur le bras avec une telle douceur
qu’elle fait fuir l’incertitude.
(journal des mots n°97 / 13 juin 2012)
Arrachant la souffrance
les mots bleus de nuit s’effacent
le malaise reste encore diffus
jusqu’à la première étoile.
(journal des mots n°96 / 12 juin 2012)
Dans un tremblement de terre
les mots s’effondrent et s’éparpillent
où l’homme abandonné
ne sait plus dire ce qu’il ressent.
(journal des mots n°95 / 11 juin 2012)
Les murs transpirent de noir
les filles ont peur des regards
la musique les empêcheraient presque de se trémousser
les garçons ont perdus leurs désirs
ils tremblent en rythme sur la piste de danse
ambiance glauque au Vénus Bar
mais personne ne peut s’enfuir
échos cassants de nos dissonnances
tant que le DJ n’arrête pas ses boucles sonores
Le crépuscule des mots
annoncent sans coup de tonnerre
la griserie des images
vide de rêves à soi.
(journal des mots n°94 / 10 juin 2012)
Maudits
les mots s’effritent sous les doigts du poète
disparaît alors
l’illusion joyeuse de la fiction.
(journal des mots n°93 / 9 juin 2012)
Butinant d’une phrase à l’autre
il y a des mots papillons
incapable de s’accrocher
pour donner un sens à nos envolées.
(journal des mots n°92 / 4 juin 2012)
Effondrés
les mots en ruine se dispersent
poussières d’utopie
qui cherchent un doigt pour toucher les coeurs.
(journal des mots n°91 / 28 mai 2012)
Une rumeur nostalgique
impossible d’oublier notre amour
sexe et regrets
quand le plan B n’a pas de futur
l’amertume dans la voix
l’amour a perdu tout rythme
tu n’es plus là
je fuis l’angoisse sournoise, silencieuse et cynique
enchaîné dans les boucles électroniques
je pars loin
aucune silhouette ne pourra me retenir
la vie n’a plus d’épices
d’après le morceau Plan C (Rhaft remix) d’AVsinger
Déchirant la page
les mots ne sont jamais immobiles
avec leurs musiques métisses
ils griffent l’épiderme de notre imagination.
(journal des mots n°90 / 26 mai 2012)