J’aime respirer les sons
mon air est envahit de litanies
ces lancinants murmures inconnus
ma voix se retient de les suivre
ne pas déformer la beauté
des basses à bout de souffle.
d’après le morceau Boyman de Lee Burton
île de mots…
J’aime respirer les sons
mon air est envahit de litanies
ces lancinants murmures inconnus
ma voix se retient de les suivre
ne pas déformer la beauté
des basses à bout de souffle.
d’après le morceau Boyman de Lee Burton
Le doute ronge
ceux qui ne prêtent pas les mots
leur esprit s’effrite comme le sable
ils sont nulle part.
(journal des mots n°56 / 29 mars 2012)
Avoir sur le bout de la langue
des mots piments
ceux-là même qui affolent la phrase
d’un goût de folie.
(journal des mots n°55 / 28 mars 2012)
Ne jamais se perdre de vue
le quotidien est là
empreinte indélébile sur nos corps
il porte aussi nos joies du lendemain
d’après le photoblog Ecumes, inspiré de la photo Melitta&co
Dans le bruissement du jardin
le bruit des mots
délivre les corps
de leurs vertiges coquins
(journal des mots, n°54 / 27 mars 2012)
Sous le ciel voilé
l’écume des mots
se fossilise sur un cri
l’amour a du sens
(journal des mots n°53 / 25 mars 2012)
Sur les braises de l’attente
les mots sont en feu
d’un baiser peut-être
que reste-t-il de nos amours?
(journal des mots n°52 / 23 mars 2012)
dans un temps juste avant la dévastation
la silhouette orgueilleuse avance
à la recherche d’un temps perdu
qui ne fait qu’oublier ses sensations
à force d’écrire les couleurs
inspiré du photoblog Ecumes, d’après la photo Pic Saint-Lou
Le crime paie toujours
la beauté se paie de coup de soleil
l’argent est inconscient
alors il ne reste plus rien
et les mots s’évaporent.
(journal des mots n°51 / 22 mars 2012)