Sous le poids des livres, il me vient
une lassitude des mots
qui ne cherchent pas
à tout nous dire
(journal des mots n°40 / 5 mars 2012)
île de mots…
Sous le poids des livres, il me vient
une lassitude des mots
qui ne cherchent pas
à tout nous dire
(journal des mots n°40 / 5 mars 2012)
L’écho d’une mélodie
tangue sur le souffle
des mots
d’où affleurent une tendre inquiétude
d’après all together now (Beatles Cover) de Sister Crayon
Balade au creux d’une voix
les notes sont futiles
et pourtant
elles rêvent
d’après Futile Devices de Sister Crayon
Dans l’écho flou de mon visage
mes obsessions s’enfuient dans la musique
ma voix danse sur les montagnes russes
les émotions qui s’effondrent
des feuilles mortes à l’abandon
la lumière se détache
des lambeaux de peaux invisibles
le sublime se cache parfois
dans le revers d’un nuage
d’après le morceau Ain’t no Sunshine de Sister Crayon
Entendre
les mots gong qui percutent
le voile évanescent
de nos phrases fortes.
(journal des mots n°39 / 4 mars 2012)
Dans un doux désordre
les mots se réinventent
laissant s’évaporer
les anciens sens.
(journal des mots n°38 / 2 mars 2012)
Parfois sans raison
les mots cessent de respirer
sans jamais s’asphyxier
ils perdent alors tout leur sens
(journal des mots n°37 / 1er mars 2012)
Comme une peau inutile
les mots morts se détachent
permettant d’oublier
les larmes coulées du texte
(journal des mots, n°36 / 29 février 2012)
Une si grande fatigue
les mots glissent entre les lignes
flirtant avec l’absurde
panique de ne plus les lire.
(journal des mots 35/ 28 février 2012)
pas à pas
l’ombre absente
froisse le réel
de ses beaux doigts flous
il y a trop de tendresse
entre elle et moi
d’après la série L’homme qui marche de Claude Dityvon