Derrière leurs masques,
il y a des mots qui jouent les fantômes
de peur que les revenants
hurlent à la foutaise
(journal des mots 34/ 27 février 2012)
île de mots…
Derrière leurs masques,
il y a des mots qui jouent les fantômes
de peur que les revenants
hurlent à la foutaise
(journal des mots 34/ 27 février 2012)
Elle a laissé trop de traces
Elle est partie trop loin
Elle avait des mots trop durs
pour ne pas m’aimer encore
Elle est présente dans les petits riens du quotidien
Elle se faufile dans les plis de ma vie
Elle me regarde à travers mon ombre
pour que je puisse vraiment l’oublier
Elle avait trop peur de la fin
Elle était trop triste par nature
Elle se considérait comme une intruse dans la vie
pour m’accompagner jusqu’à la souffrance
d’après la série L’intruse de Claude Dityvon
A force d’être mâchés
les mots écœurés
régurgitent en boudin
les idées indécises
(journal des mots n°33/ 24 février 2012)
Chanter
à en perdre les mots
la folie est douce
comparée aux ravages des indifférents
(journal des mots n°32/ 22 février 2012)
dans la nuit
laisser son regard s’abandonner
à la folie
il y a trop de lointain
trop de hors-champs
trop perspectives inconnues
pour se comprendre
dans la nuit
laisser son regard s’abandonner
juste la ville, l’errance et moi
d’après la série Extérieur nuit de Claude Dityvon
Errant de phrases en images,
je vous dirais les mots troubles
les mots qu’on dit entre deux eaux
les mots qui ne seront jamais heureux
qui s’effacent quand on cherche à les attraper
qui s’effacent au loin et qui ne reviennent jamais
(journal des mots n°31/ 21 février 2012)
Sans ce joyau au creux de la main
impossible de psalmodier ces mots
ceux qui envoûtent même les sourds
touchant au plus profond de nos aspirations.
(journal des mots n°30, 20 février 2012)
penser différemment
attacher les méandres de la pensée
sur l’intense bleu métal
qui tranche le faux
changer
d’après le photoblog dream about your life & live your dream, inspiré de la photo Note64
Le rire dévaste tout
même les mots tremblent à son délire
la peur d’être l’instrument commode
d’un oubli joyeux.
(journal des mots n°29, 19 février 2012)
Sculpter les nuages
frisonne la lumière
écrire les contours d’une histoire
être ébloui
changer
d’après le photoblog dream about your life & live your dream, inspiré de la photo Note58