La douleur ne luit pas la nuit
juste sombrer loin
déréliction
l’absence de mots s’aggrave
(journal des mots n°8, 15 janvier 2012)
île de mots…
La douleur ne luit pas la nuit
juste sombrer loin
déréliction
l’absence de mots s’aggrave
(journal des mots n°8, 15 janvier 2012)
Ma vie en noir et blanc
ne supporte plus
cette surbrillance
il y a trop de lumière
pour s’envoler en paix
alors j’imagine
toutes les histoires en couleur
du quai Southampton
d’après le photoblog Atzoom, inspiré de la photo Quai Southampton
Les minutes juste avant la nuit
les mots refusent de s’accrocher à la page
ils profitent d’un moment d’inattention
se fixer aux lieux communs et se faire détester
(journal des mots n° 7, 11 janvier 2012)
Avant la haine
ne pas jeter les mots sur un drôle de ton
non ne pas être triste, résister
on ne se débarrasse pas de moi comme ça
(journal des mots, 6, 10 janvier 2012)
Cassant les contours
la ouate du brouillard
joue de drôle de tour
au paysage bizarre
à force d’amour,
elle trace avec art
la chanson douce
du baiser qui n’en peut plus
d’attendre.
d’après le photoblog Sylvain Largarde Photographie , inspiré de la photo Moderato Cantabile
J’ai trop marché ébloui par la lumière
quelques notes de silence entendues
frissons d’arbres et de flocons
Noires et blanches inconciliables
il est temps de m’évanouir.
d’après le photoblog Sylvain Lagarde Photographies , inspiré de la photo “quelques sons de silence”
petit carré de lumière sur fond gris bleu
petite silhouette s’éloignant vers le noir
petit ange qui s’installe sous le rayon vert
succuler la pause
(journal des mots, 4, 7 janvier 2012)
J’errais dans Jéricho
n’arrivant pas à oublier l’image
du gisant léger et de son
murmure
“il ne fallait pas essayer”
J’errais dans Jéricho
n’arrivant pas à oublier
le gisant blessé
dont les blessures laissent
indifférents
les passants
J’errais dans Jéricho
gisant léger
parvenant à peine
à marcher
à côté de mon âme.
d’après le photoblog Sylvain Lagarde Photography , inspiré de la photo You didn’t have to try