Il y a des moments où la vie devient aquarelle
petits instants où le monde se liquéfie
le vil s’écoule
et la beauté des silhouettes jaillit
plus légère qu’un poisson de lune
inspiré de la galerie de martineb, d’après la photo mademoiselle
île de mots…
Il y a des moments où la vie devient aquarelle
petits instants où le monde se liquéfie
le vil s’écoule
et la beauté des silhouettes jaillit
plus légère qu’un poisson de lune
inspiré de la galerie de martineb, d’après la photo mademoiselle
Mon âme flou se superpose, se mélange, se liquéfie,
se désagrège et s’enfuit pour être moins
que l’ombre d’un regard lancé au hasard
il y a trop d’histoires qui se perdent dans la rue.
inspiré de la galerie de matineb, d’après la photo histoire de rue
c’est reposant d’être une ombre, léger reflet qui passe sans y penser, j’effleure tout ce qui m’entoure sans jamais provoquer de blessures, les plus inquiets ont peur de moi alors que l’ombre n’est que douceur, juste une impression flottante, parfois sucrée, parfois amère, qui traverse vos vies et quand le soleil n’est plus, je m’évanouis
d’après le photoblog A day in a librarian’s life, inspiré de la photo the swimming shadows
Cette fine pellicule blanche ne sait pas cacher les maux de la terre. Toutes les imperfections, les vilenies, les faux semblants mais aussi les beautés, les notes d’espoir et les petits bonheurs brillent d’évidence à celui qui sait regarder.
Arroser ses fleurs et penser aux cadeaux, regarder les gouttes qui en pluie réjouissent les plantes, on dirait presque qu’elles sourient, avec ses feuilles qui se déplient d’aise, arroser et regarder s’écouler les tracas, ceux qu’on avaient eu du mal à oublier sur le chemin du retour, espérer secrètement que l’arroseur de stress sera un jour arroser à son tour.
(série quotidien)
En me promenant le soir
J’écoute les états d’âme
Quand l’océan est trop triste,
J’ouvre le pêne du vent
qui vient le caresser
soit léger comme une plume
soit insistant comme un dune
et quand il cesse de frissonner de larmes
je referme la porte des airs
d’après le blog l’objectiva fotografica, inspirer de la photo El peine de los vientos.
Je regarde cette flamme, elle brille sur mes mots, quelques douleurs mais aussi des phrases qui rient, ces poèmes des jours heureux où je n’attendais plus rien de la vie, je regarde cette flamme et j’attends mes souvenirs, le premier plan est toujours faux, le premier plan efface les sentiments laissant qu’un flou de sensations indicibles, je regarde longtemps sans me laisser hypnotiser et les souvenirs reviennent
d’après le photoblog l’objectiva fotografica, inspiré de la photo Que no s’apagui mai la flame.
Gravé dans ma main
toutes les lignes de ton corps respirent
et brillent d’un or tendre
sur ma part d’ombre
reflet qui sculpte sans cesse
de joyeuses aspérités.
d’après le photoblog L’objectiva fotografica, inspiré de la photo De qui és aquesta mà?
Je cherche ma respiration
ce relief soudain dans l’air
a frappé une dépression
qui ne résonnera plus
d’après le photoblog 10mmgalore, inspiré de la photo Drums and Cymbals
Au coeur des lignes droites
le corps ivre de vitesse
grisé par cet équilibre instable
rêve du point de fuite
ne plus ralentir
d’après le photoblog 10mmgalore, inspiré de la photo SMART