Dessiné par mes mains
le rêve des mots écrase la phrase
celle qui tonne dans le coeur
plus forte que l’absence.
(journal des mots n°135 / 18 novembre 2012)
île de mots…
Dessiné par mes mains
le rêve des mots écrase la phrase
celle qui tonne dans le coeur
plus forte que l’absence.
(journal des mots n°135 / 18 novembre 2012)
Jaillissant des profondeurs
les mots sont des bulles effervescentes
pensées fugitives
qui se cristallisent au crissement de la voix.
(journal des mots n°134 / 11 novembre 2012)
Imperceptiblement
les mots se décolorent de fatigue
les toucher n’apaisent pas les nuances
la caresse des couleurs.
(journal des mots n°133 / 9 novembre 2012)
La nature morte fait violence
aux mots jaune caravage qui dégoulinent
éblouissant le rouge passion
de sa peau pourrissante.
(journal des mots n°132 / 4 novembre 2012)
Etranglé par le doute
les mots tremblent
impossible de savoir
où glisse le chemin des phrases.
(journal des mots n°131 / 3 novembre 2012)
Tout s’efface,
les mots retardent l’aveuglement
effleuré par leur musique
le corps se baignent joyeusement
d’images.
(journal des mots n°130 / 1er novembre 2012)
Les mains saignent
écrire des mots en tesson
qui déchirent la belle trame
d’une vie de plus en plus compliquée.
(journal des mots n°129 / 28 octobre 2012)
Là-bas posés sur une feuille d’automne
Les mots ont le goût du temps
celui qui désagrège toutes les certitudes
permettant au poète de sauter dans le vide.
(journal des mots n°128 / 14 octobre 2012)
Dans ces mots du matin
il y a du souffle et de la poussière
pour tendre le bras vers les étoiles
sûr de toucher l’infini
de toucher l’infini
de toucher l’infini
avant de retomber
à bout de souffle
avec des phrases en poussière
pour ce matin qui s’en va.
(journal des mots n°127 / 7 octobre 2012)
Impossible de disjoncter sans
les mots qui coulent de mes mains
abandonnant les phrases sur la page blanche
ces îles mystérieuses et fantastiques
qui nous attirent et nous laissent à part.
(journal des mots n°126 / 30 septembre 2012)