Acérés comme des cutters
les mots découpent en puzzle la souffrance
quand tout est dit
dans l’essoufflement du rêve blanc.
(journal des mots n°125 / 26 septembre 2012)
île de mots…
Acérés comme des cutters
les mots découpent en puzzle la souffrance
quand tout est dit
dans l’essoufflement du rêve blanc.
(journal des mots n°125 / 26 septembre 2012)
Il pleut des étoiles
Sur mes mots en miette
Quand nos bouches se rencontrent
et le goût du vide nous affole.
(journal des mots n°124 / 24 septembre 2012)
Autour d’une tasse de thé
quelques mots de souffrance
libère la flèche des possibles
entendre résonner demain.
(journal des mots n°123 / 22 septembre 2012)
Prêts à nuire
tous les mots qui luisent
jubilent à nous mentir
sur notre devenir.
(journal des mots n°122 / 19 septembre 2012)
La feuille tombée dans un rouleau d’écume
laisse s’échouer les mots tendres
qui voudraient bien s’effacer
si le poète avait un moment d’inattention.
(journal des mots n°121 / 13 septembre 2012)
Sous l’écorce des mots
la chair des émotions ne rougit plus
quand le sang des espoirs
s’est éparpillé en nuages.
(journal des mots n°120 / 8 septembre 2012)
Perdu dans l’air du temps
les mots échoués s’éparpillent
et sous la plume du poète
le monde redevient une merveille.
(journal des mots n°119 / 6 septembre 2012)
Avons-nous suffisamment de poussières de mots
pour alléger la pesanteur dans nos vies
qui peine sans fin à comprendre
ce qui pourraient leur arriver?
(journal des mots n°118 / 1er septembre 2012)
Sans bruit sans traces
les mots glissent sur la peau du ciel
alors que les étoiles attendent une caresse
les idées se volatilisent.
(journal des mots n°117, 26 août 2012)
Tourbillons d’oiseaux angoissés
les mots en déséquilibre ne savent plus
comprendre le gris
la nuance des sens effleurée.
(journal des mots n°116 / 23 août 2012)