Les pieds dans le sable
les mots gorgés d’embruns
soupoudrent de souffre
nos rêves bleus.
(journal des mots n°75 / 2 mai 2012)
île de mots…
Les pieds dans le sable
les mots gorgés d’embruns
soupoudrent de souffre
nos rêves bleus.
(journal des mots n°75 / 2 mai 2012)
sur la pierre
la vie est plus étrange
et le temps se suspend
quand les nuages s’enfuient
il ne faut pas mourir sur le pont d’Osaka
d’après le photoblog My Rainy Days, inspiré de la photo Osaka jo kouen
le poète éperdu se demande
de quel bois sont fait les mots
quand ils n’enflamment plus son stylo
laissant les phrases en friche.
(journal des mots n°74 / 1er mai 2012)
Sur la plage,
laissez la place aux mots érotiques
ceux qui grisent
le vent qui passe.
(journal des mots n°73 / 30 avril 2012)
tomber amoureux d’une ombre
qui rythme mes pensées
par ses pas enlevés dans la nuit
ne pas vouloir la connaître
ne pas briser la magie
des gouttes d’eau qui rebondissent sur le sol
des sentiments obscurs
risquer de vivre l’heureux flou
d’après le photoblog My Rainy Days, inspiré de la photo Rythm of rain
A l’ombre des pensées en fleurs
les mots frémissent d’aise
sous le jaillissement
d’un poème curieux de la vie.
(journal des mots n°72 / 29 avril 2012)
A force d’être tus
A force d’être inaudibles
les mots de la révolte fusent
feux d’artifices potentiellement mortels.
(journal des mots n°71 / 23 avril 2012)
Perdus sur la page,
des mots inconnus t’assaillent
brûlure soudaine à l’âme
la main avait caressé l’infini
(journal des mots n°70 / 21 avril 2012)
Dans l’effervescence de l’orage
les mots furieux
sont les tourbillons
de nos vies suspendues
(journal des mots n°69 / 19 avril 2012)
il suffirait d’un pas
pour marcher dans le ciel
celui des horizons perdus
où savoir parler d’amour
aux nuages qui passent
et nous ignorent
n’est pas un rêve.
d’après le photoblog My Rainy Days , inspiré par la photo In the sky