L’ordinateur fait défiler
les mots codés
d’un drôle de jeu
l’absence
(journal des mots, n°59 / 4 avril 2012)
île de mots…
L’ordinateur fait défiler
les mots codés
d’un drôle de jeu
l’absence
(journal des mots, n°59 / 4 avril 2012)
Dans la ouate, sa voix est une flamme
les cordes hypnotiques fuient toute stridence
ne pas tourner en rond
sinon la transe ne vient pas
je me suis perdu dans les basses
à bout de souffle
le feu follet m’a finalement attrapé
dans le creux de son épaule
d’après le morceau You’ve Got Me (Nhar Firefly Remix) de Lee Burton
La voix souffle délicatement
Les mots fissurés
qui dissimulent
la fragilité de la ville.
(journal des mots n°58 / 2 avril 2012, pendant la lecture de P.Ménard à la Médiathèque de Guebwiller)
Se laisser embarquer
les mots qui commencent par si
ouvrent de possibles tangentes
sur la ligne d’horizon.
(journal des mots n°57 / 30 mars 2012)
J’aime respirer les sons
mon air est envahit de litanies
ces lancinants murmures inconnus
ma voix se retient de les suivre
ne pas déformer la beauté
des basses à bout de souffle.
d’après le morceau Boyman de Lee Burton
Le doute ronge
ceux qui ne prêtent pas les mots
leur esprit s’effrite comme le sable
ils sont nulle part.
(journal des mots n°56 / 29 mars 2012)
Avoir sur le bout de la langue
des mots piments
ceux-là même qui affolent la phrase
d’un goût de folie.
(journal des mots n°55 / 28 mars 2012)
Ne jamais se perdre de vue
le quotidien est là
empreinte indélébile sur nos corps
il porte aussi nos joies du lendemain
d’après le photoblog Ecumes, inspiré de la photo Melitta&co
Dans le bruissement du jardin
le bruit des mots
délivre les corps
de leurs vertiges coquins
(journal des mots, n°54 / 27 mars 2012)
Sous le ciel voilé
l’écume des mots
se fossilise sur un cri
l’amour a du sens
(journal des mots n°53 / 25 mars 2012)