Casser ce joyau
ce leurre qui diffracte mes mes mots, mes images, mes musiques
ne pas se laisser emporter par la lumière
maîtriser ce corps fou
pour vous dire mes rêves
les mots sont en feu
Sur les braises de l’attente
les mots sont en feu
d’un baiser peut-être
que reste-t-il de nos amours?
(journal des mots n°52 / 23 mars 2012)
juste avant la dévastation
dans un temps juste avant la dévastation
la silhouette orgueilleuse avance
à la recherche d’un temps perdu
qui ne fait qu’oublier ses sensations
à force d’écrire les couleurs
inspiré du photoblog Ecumes, d’après la photo Pic Saint-Lou
et les mots s’évaporent
Le crime paie toujours
la beauté se paie de coup de soleil
l’argent est inconscient
alors il ne reste plus rien
et les mots s’évaporent.
(journal des mots n°51 / 22 mars 2012)
les mots d’acier se brisent toujours
Face au délire de la réalité
les mots d’acier se brisent
sur le risque zéro
l’illusion immortelle.
(journal des mots n°50 / 21 mars 2012)
faire le ménage en soi
Avec les mots,
faire le ménage en soi
se débarrasser des questions superflues
et se découvrir au détour d’une phrase enlevée.
(journal des mots n° 49 / 17 mars 2012)
les mots sont de joyeux fantômes
Figés dans l’ombre
les mots sont de joyeux fantômes
tranchant l’espace incertain
des pensées abruptes
(journal des mots n°48 / 16 mars 2012)
corps perdu sur l’horizon
Sur la phrase abandonnée,
les mots ont des fulgurances
qui capturent nos émotions
laissant notre corps perdu sur l’horizon
(journal des mots n°47 / 13 mars 2012)
le murmure des anges
la paix des horizons perdus
les mots se cherchent dans l’espace vide
il ne reste plus qu’à écouter
le murmure des anges.
(journal des mots n°46 / 12 mars 2012)
les mots essoufflés transpirent
Si le présent est un pari
les mots essoufflés transpirent la sueur
d’une métamorphose
sans réalité.
(journal des mots n°43 / 9 mars 2012)